
D’un coup d’œil,
Ancrer mon destin à son regard.
Et alors baisser ma garde et les yeux,
Mon sort enchainé à ses desseins.
Sentir comme des caresses les cordes,
Etreinte par ses liens, sanglée par sa voix,
Laisser ma volonté entravée par sa peau,
Mon corps lacé d’adrénaline.
Rendue muette, aveugle, paralysée,
Ses désirs éprouvent mes frissons,
Seuls arbitres de ma liberté,
Ma vie amarrée à son lit.
Mon corps se froisse, ligoté,
Réduite à néant, enfin ne plus être,
N’exister que par lui.
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