mercredi 30 avril 2008

Parce que la lumière parfois fait cligner de l’œil


L’œil se ferme

La larme aigüe
Tremble en super 8
Efficace, emporte,
Pas en arrière.

Transmise l’idée
Jetée pour jouer
Lancée au cas ou
Pas en avant.

Le passé s’écarte
Au futur les corps et
Les doigts s’égarent
L’image y nait.

Caprices l’ont prise
Prémices des souvenirs
Il apprend à prendre
Le temps de s’aimer

Et l’œil s’ouvre.

Miroir

Miroir

Reflet de soie
Echo de toi
Lumière absente
Pénètre amante
Ego d'un roi
Eclat de moi
Caresses glacées
Mirages volés

vendredi 25 avril 2008

Choir

D’un coup de verre me laisser choir
Par un trop grand abus d’espoir
Agrandir les yeux et s’alanguir
Rendue pantelante de tant d’images.

Main tendue vers le ciel infernal
Suffocante sous un soleil nocif
La vie s’écarte, me laisse chuter
Fond du goulot, moquette tombale.

Ecrire

ECRIRE

Le souffle chaud du paraitre
Gonfle les voiles de l’égo
D’un bateau de papier
Sans provenance.

Inutile voyage bordé d’impudeur
Vers de futiles destinations
L’encre est jetée, pleins et vains déliés.

Gribouillis sur mer blanche
Vague impression d’exister,
Solitaire promenades
Pour emplir les cales de palabres.