Et si le temps se riait de moi ?
Les aiguilles me joueraient des tours ?
Et si, elles décidaient de se planter ?
Si autour de moi la foule courait
Et que je me retrouvais à contempler
Leurs ombres s’étreindre à l’infini ?
Si mes songes se révélaient diurnes ?
Que de ne pouvoir les retenir
Je perdais mes derniers instincts d’imaginaire.
Et si en brisant le miroir matinal,
J’entrevoyais la pénombre adhérer à ma peau ?
Et si je n’y voyais plus que moi?
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