J’épie je scrute, j’observe
Les regards des quais de gare,
Dans leurs miroirs étranges
Leurs alouettes me font planer
J’en attrape un au vol,
Il me foudroie d’un bleu acier.
Comme dans un ralenti de cinéma,
Je m’englue dans son mercure.
Collé à ma rétine.
Photo d’instant brouillé.
Il me semble ne voir qu’eux,
Ces yeux de vif-argent
Alchimiste de ma seconde
Ils me clouent les ailes au temps.
Le pas pourtant se presse,
Ce n’est qu’un quai de gare,
La salle n’est pas obscure,
Et mon train arrive à l’heure.
1 commentaire:
La photo du quai de gare et des regards est joliment dépeinte, ta plume est devenue pinceau et ta palette tachée aux couleurs du temps...
Stéphane.
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